Environnement. Et si préserver la biodiversité, c’était agir pour notre santé ?

Si l’environnement et la santé apparaissent à première vue être deux sujets distincts, un rapport du Ceser, Comité économique, social et environnemental de la Région Bretagne, met en lumière l’impact de la biodiversité sur la santé. La biodiversité serait donc l’affaire de tous. Une question que pose la Mutualité Française Bretagne dans un webinaire le 8 mars prochain.

 

« S’il manque un maillon, toute une chaîne du vivant peut s’arrêter». Cette phrase de Gilles Bœuf, biologiste et expert scientifique, concerne l’ensemble des organismes vivants qui nous entourent. Pour ce contributeur de l’étude du Ceser « biodiversité et société en Bretagne : cultivons les interactions », les humains se sont imposés, depuis plusieurs siècles, comme les plus gros prédateurs de la planète qui impactent tous les jours un équilibre naturel. Or fourmi, têtard, chêne… tous les êtres vivants ont un rôle plus large que leur simple existence. In fine, les 10 millions d’espèces vivant sur terre, en mer, dans le sol et même dans notre corps, appartiennent au même écosystème.Une sacrée cohabitation qu’il importe de préserver pour la planète comme pour notre santé. Pour sensibiliser au sujet, la Mutualité Française Bretagne invite Sylvie Magnanon, membre du Ceser de Bretagne et rapporteure de l’étude, Amandine Lebreton, directrice plaidoyer et prospective à la fondation Nicolas Hulot et Ophélie Damblé, agricultrice urbaine et créatrice de contenus pour « Ta Mère Nature » à échanger autour de « la biodiversité, l’affaire de tous et toutes ? », dans un webinaire accessible à tous, le 8 mars à 18 h.

L’enjeu est fort en Bretagne où les territoires agricoles représentent, entre 62 % et 78 % de la superficie régionale, les surfaces artificialisées entre 7 % et 11 %, le reste de la région étant parsemé de forêts, d’espaces semi-naturels, de surfaces en eau et de zones humides. L’empreinte humaine sur la biodiversité est particulièrement marquée dans la région en raison du poids économique, sociétal, environnemental et territorial de certaines activités en prise directe avec le patrimoine naturel : agriculture, pêche et cultures marines, tourisme…

 

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